Point de vue traditionnel
Transcription de la vidéo:
Point de vue traditionnel
Wes Fine Day, aîné de la nation autochtone de « Sweetgrass »
Il me semble que nous nous basons sur notre monde, créé de toutes pièces, pour établir notre façon d’interagir avec ce qui nous entoure. Vous savez, en fin de compte, plusieurs d’entre nous voient quelque chose de nouveau et se demandent de quelle façon ils pourraient en profiter.
Jean E. Sonmor, peintre
Malheureusement, les premiers colons venus dans ce pays ne respectaient pas toujours ce qui se trouvait ici; le génie que les peuples autochtones avaient su développer pendant les milliers d’années qu’ils avaient vécu ici.
Judy Bear, aînée de la nation autochtone de « Sweetgrass »
La langue « cree » nous provient de l’interaction entre l’homme et la terre. On ne peut communiquer en « cree » si l’on n’a pas le vocabulaire qui nous provient de cette interaction.
Wes Fine Day, aîné de la nation autochtone de « Sweetgrass »
Toute chose possède deux réalités, mais on ne peut jamais considérer qu’elles n’importent pas ou qu’elles ne nous affectent pas, toutes les choses ont un impact sur nous.
Sharon Butala, autheur
Nous sommes venus sur cette terre avec l’idée préconçue que nous pouvions tout réparer, changer, que ça ne valait pas la peine de garder quoi que ce soit et que nous améliorerons tout, mais nous n’avons pas pris le temps de découvrir ce qui se trouvait ici et 200 ans plus tard, avec l’acquisition d’une sagesse accrue, nous nous rendons compte que nous avions possiblement tort. Quand j’y pense, je constate que la première étape à compléter est de changer notre perception de ce qu’est la terre.
Trevor Herriot, autheur
Parce qu’à un certain temps nous étions des peuples autochtones, indigènes et préagricoles, nos religions et notre spiritualité qui nous habitaient nous ont permis de mieux nous intégrer à notre milieu. Ces choses font partie de notre code génétique et de notre histoire et en ayant la possibilité de rencontrer les premiers habitants d’ici de façon respectueuse et non de façon indiscrète ou coloniale nous pourrons sans doute apprendre à mieux connaître notre passé et de ce fait découvrir un avenir commun où nous pourrions tous vivre ensemble.
Wes Fine Day, eaîné de la nation autochtone de « Sweetgrass »
Nous faisons tous partie de la terre. Elle gouverne nos actions, nous n’appartenons pas la terre, nous ne pouvons la gouverner. Toute action a un impact direct sur notre vie. On ne peut plus dire « ça ne fait rien ».
Durée: 4:30
Dimension: 51.40 MB