Réserve de la vie
Transcription de la vidéo:
Vignette Trois:
Briser la Terre
Section Une:
Réserve de la vie
Racine de Seneca.. médicament... bêche à racines... une sorte de petite bêche que Mushum utilisait pour faire ça. J'allais avec lui et on restait ensemble pendant plusieurs jours... quelques fois on partait, quelques fois on prenait une tente... on prenait une tente avec nous ou on la jetait dans un wagon et on dormait là.
Ils avaient des remèdes pour presque tout à cette époque. Maux de tête, fièvres et même pour les accouchements.
Quand les aînés se font entendre, ils observent des aspects/IMAGES du "nouvel ordre" qui leur a été imposé... la réserve, l'agriculture, les maisons de pièce sur pièce. Malgré ses changements extérieurs du mode de vie, il est clair que leurs valeurs et leurs croyances sont demeurées inchangées. Leur essence en tant que peuple de même que ce qui a de la valeur à leurs yeux restent intacts... famille, communauté, générosité, prière, respect de la terre.
Le cri demeure la langue parlée, avec en son sein des mots et des façons de voir et de savoir qui ne peuvent ni être comprises ni être changées par la culture européenne envahissante.
Le cheval faisait partie de notre vie. C'était des chevaux obéissants, jamais maltraités ou quoi que ce soit...cri...mon père, ces chevaux étaient respectés, parce qu'ils étaient, selon mon grand-père, ces chevaux existent sur terre pour un objectif précis, qui est de servir les gens.
à PART çA, ces vaches qui nous nourrissaient et toutes ces choses-là, on prenait soin d'elles aussi. Plus tard, elles ont été considérées autant que les chevaux, parce qu'elles donnaient la vie.
Mais dans ces maisons en bois rond il ne faisait vraiment pas chaud. Parce que sous le sol, il n'y avait pas de fondation, juste des pierres. Cri et alors ils ont commencé à construire à partir de là et si tu ne couvrais pas le sol, il faisait très froid. Cri tu étais obligé d'avoir deux poêles. Un pour la cuisine et un pour le chauffage.
J'avais l'habitude de travailler là avec un bac plat ou quelque chose comme ça. J'aidais en pétrissant la boue avec les pieds. Ils couvraient les murs avec la boue, ils enlevaient les vieux murs et les remettaient dans l'eau chaude pour les ramollir cri. Ils faisaient ça chaque automne. S'ils faisaient un bon travail, ils n'avaient plus à le refaire avant deux ans.
Une chose que je me rappelle et que même mon PLUS JEUNE fils n'a jamais crue. On est allés à la rivière une fois, la rivière Battle, et j'ai dit Jack je me rappelle quand j'étais enfant on venait ici camper, j'ai dit que on pouvait voir tous les rochers, même les petites herbes qui flottaient, vous savez celles qui poussent dans la rivière et c'était comme si elles bougeaient. Et beaucoup de rochers. On pouvait voir le fond de la rivière, c'était tellement bon et on avait l'habitude de boire l'eau de la rivière. La rivière Battle est à peu près verte aujourd'hui.
Beaucoup de frères, je n'ai jamais eu l'opportunité de couper du bois mais j'ai toujours envié mes frères, ça avait l'air si facile de couper du bois, un jour, tout le monde était parti, j'ai essayé de couper du bois. J'ai coupé ma jambe. (Rires)
Quand il faisait trop froid quelqu'un courait à l'arrière alors les autres descendaient et allaient en ville. 5 dollars c'était le prix pour une charge de bois de 4 pieds carrés. Quand ils sont devenus un peu plus malins, ils ont fabriqué des caisses d'environ 6 pieds de large pour une charge plus importante et ça coûtait un dollar de plus.
Et là cet homme en plein battage, c'était il y a longtemps. C'était très très ah c'était bien. Les femmes avaient l'habitude de se rassembler et de faire un grand dîner, un souper ou un petit déjeuner. Elles allaient toutes préparer le repas, c'étaient vraiment de très bons moments pour tout le monde.
Toutes ces choses, elles me ramènent à mes souvenirs, ces images d'il y a longtemps quand on faisait le battage pendant ce qu'on appelait la saison du battage. Je me rappelle que la première fois que j'ai gagné de l'argent j'avais 12 ans. Il y avait des greniers à céréales et c'était là qu'on devait mettre les céréales, mon travail c'était de pelleter les céréales vers l'arrière pour pouvoir en mettre plus dans le grenier.
Les gens commençaient à se rassembler pour faire une partie de hockey sur la glace.
Je me souviens j'avais quatre ou cinq ans. J'ai eu un seul patin et je patinais avec dans les alentours et je me poussais sur ce seul patin et c'était ma première expérience avec le hockey. J'ai joué comme ça, on a eu ce patin chez des gens d'église. Cri, quand on a entendu parler d'eux, qu'ils donnaient des patins, on est allé les voir et presque tous les patins avaient disparu et je n'ai trouvé que celui-là, il était trop grand, il ne m'allait pas, ils sont venus et nous l'ont donné. J'ai mis des chaussettes en plus pour pouvoir le porter. On prenait du bois de saule pour faire des bâtons de hockey. Il n'y a pas de nom cri pour les bâtons de hockey on en n'avait pas, il n'y a pas de mot cri pour les bâtons de hockey.
Durée: 6:17
Dimension: 22.7 MB